Dites NON à la haine et au racisme


Compagnons Vincentiens;

En tant que président de notre comité national de la justice sociale, je participe à des conférences téléphoniques mensuelles avec des représentants de la justice sociale de diverses branches de la famille vincentienne. Il y a probablement environ une vingtaine de personnes qui peuvent assister à ces appels, la plupart étant située aux États-Unis et quelques unes sont des soeurs de la charité du Canada.

Il y a un tel sentiment général de dégoût et de déception au sein de ce groupe avec leur président et le niveau très dangereux de racisme et de haine auxquels on fait face aujourd'hui aux États-Unis. Bien que ce niveau de préjugés existe depuis longtemps, nous voyons maintenant ce qui se passe lorsque votre leadership ne manifeste pas clairement son opposition à de tels sentiments. Nous devons être reconnaissants que tous nos partis politiques ici au Canada condamnent ce comportement.

Alors que nous ne sommes pas confrontés au niveau de discours que nous voyons au sud de la frontière, nous ne sommes pas exemptés de tels sentiments et actions. Permettez-nous, en tant qu'organisation, de tenir compte de tous nos concitoyens canadiens et de nos futurs Canadiens. La réponse que beaucoup d'entre vous a manifestée à l'égard des réfugiés de Syrie et d'autres pays du Moyen-Orient est celle dont nous pouvons être fiers. Je vous encourage à soutenir également les efforts d'accueillir les réfugiés qui fuient les États-Unis et demandent l'asile au Canada.

L'une des façons dont nous pouvons prendre des mesures consiste à appuyer la nécessité pour notre gouvernement de résilier l'accord «tiers pays sûr» que nous avons avec les États-Unis. Cet accord oblige les réfugiés venant des États-Unis à trouver leur chemin vers le Canada par des voies qui évitent la frontière légale points d'entrée de passage. Parfois, ils sont forcés de subir des conditions difficiles sur un tel voyage vers la liberté. S'ils entrent à la frontière, cet accord oblige le Canada à refuser leur entrée. Vous pouvez trouver une pétition sur le site Web d'Amnesty International pour annuler cette entente. Vous pouvez également contacter votre député pour exprimer votre soutien.

Jim Paddon
Comité national de la justice sociale