this is a test

Les Vincentiens bénéficient de visites à domicile

(août 2018)


Les Vincentiens bénéficient de visites à domicile

Les courriels quotidiens de FAMVIN sont une excellente source d'information et d'inspiration. Je suis particulièrement friand de ces jours où il y a des extraits des commentaires actuels de nos saints et fondateurs vincentiens. Celui-ci, prononcé par le bienheureux Frédéric lors d'une assemblée générale du 12 décembre 1847, me fit penser:

Ce qui constitue la vie de la Société de Saint Vincent de Paul est la visite à domicile des pauvres;
il ne suffit pas d'assister régulièrement aux réunions...
La visite, pour en obtenir les fruits que l'on est en droit d'attendre,
doit être ponctuelle, respectueuse et fraternelle...
Il faut éviter, surtout avec les pauvres de Paris,
une familiarité qui leur semblerait être de l'arrogance.
Nous obtiendrons des résultats beaucoup plus précieux s'ils perçoivent nos visites comme fraternelles,
si nous acceptons sincèrement leur gentillesse,
si pour notre part nous leur confions nos souffrances et nos peines,
en leur demandant l'aumône de leurs prières.




Le bienheureux Frédéric nous rappelle que la visite à domicile est la vie même de notre Société. Nos autres œuvres spéciales sont bonnes, mais «la visite à domicile» est notre vie. En tant que tels, nos visites à domicile doivent répondre aux normes de ponctualité, de respect et de fraternité.

Est-il suffisant de décider que nous faisons des visites à des jours fixes et à certains moments pour nous adapter? Si une mère a besoin de nourriture pour sa famille mardi, puis-je justifier que je ne fasse pas de visites avant samedi? Comment ma conférence peut-elle servir ceux qui ont besoin d'aide sur leur horaire et quand ils appellent?

Est-ce que nous Vincentiens pensons parfois que nous sommes les experts? Essayons-nous de résoudre les problèmes pour les personnes qui ont besoin de nous? Il y a une différence entre offrir des suggestions et dire aux gens ce qu'ils devraient ou ne devraient pas faire. Une attitude douce va beaucoup plus loin que de ressembler à une autorité.

Rencontrer nos amis dans le besoin en tant que frères et sœurs devrait être une évidence. Nous sommes tous pauvres d'une manière ou d'une autre. J'ai besoin de ceux que je rencontre autant qu'ils ont besoin de moi - peut-être plus, parce qu'ils sont le Christ pour moi. C'est à travers eux que je Lui vois dans la chair et que je suis capable de faire pour Lui, ce qu'Il nous a tous demandé de faire.

Je prie toujours pour ceux que j'ai visités. J'ai souvent dit aux gens que les Vincentiens prient pour eux et leurs familles et je prierai toujours avec ceux qui me demandent. Les remarques du Bienheureux Frédéric m'ont ouvert les yeux sur une autre option que je n'ai pas encore utilisée, mais je le ferai. A partir de maintenant, quand quelqu'un que je visite est ouvert à la prière de ma part, je demanderai ses prières. Ces personnes spéciales qui personnifient Jésus pour nous sont sûrement parmi les meilleures pour offrir nos besoins à notre Père céleste. Dans l'amour fraternel je demanderai à ceux que je visite de prier pour moi et pour la Société de Saint Vincent de Paul.

Le Seigneur entend le cri des pauvres,
Béni soit le Seigneur.

Coin de la Spiritualité

Réflexions mensuelles
par diacre John Girolami,
Conseiller Spirituel, CRON