La saison de Pâques s'est terminée à la Pentecôte et nous sommes maintenant dans ce que l'Église désigne comme Temps Ordinaire.

Le temps ordinaire peut être un terme déroutant pour la plupart d'entre nous. Nous savons que lorsque quelque chose est décrit comme «ordinaire», il n'y a rien de spécial à ce sujet; c'est normal. Comparé aux deux grandes saisons de l'Avent / Noël et du Carême / Pâques, le Temps Ordinaire est le temps normale. Ce n'est pas une mauvaise définition de l'adjectif «ordinaire». Disons que nous sommes dans le temps normal, même si le sens fait référence au temps numéroté, le temps ordinal.

Le temps ordinaire (alias le temps normal) se sent bien après toutes les festivités sont terminées. La conclusion de la saison de Pâques apporte une sorte de détente. Le carême était long et les célébrations de Pâques, de l'Ascension et de la Pentecôte sont terminées. Avec les fleurs supplémentaires et les bougies et les bannières enlevées, nous passons au simple, à la normale. Le violet, le blanc, l'or et le rouge cèdent la place au vert de base et la vie redevient normale.

Ne vous méprenez pas! J'adore les célébrations du carême et de Pâques et j'essaie de participer aussi pleinement que possible à tout, mais il y a quelque chose de relaxant et de calme dans la prière à propos du retour à l'ordinaire, au temps normal. C'est peut-être parce que je suis une personne ordinaire. Je vis une vie ordinaire dans une petite ville canadienne ordinaire. Je suis marié depuis près de 53 ans et mon mari est un homme ordinaire. J'ai une collection ordinaire de membres de la famille et de bons amis. Ma vie de foi est ordinaire aussi. Je célèbre l'Eucharistie avec d'autres paroissiens ordinaires qui prient les mêmes pétitions ordinaires et les mêmes prières de remerciement que moi. C'est confortable et ordinaire et je suis reconnaissant pour ces temps de normalité, de vie ordinaire.

Pour moi, ce temps ordinaire ne peut pas devenir une période de complaisance ou de stagnation. Ma vocation vincentienne m'appelle à être une personne ordinaire qui tend la main à d'autres gens ordinaires qui sont aussi brisés et qui ont besoin de l'amour de Dieu commme moi. Peut-être que certains de ceux que je sers sont dans le besoin de manière que moi, je sois béni; ils pourraient avoir besoin de l'aide financière de la SSVP pendant que moi, je vais bien. Mais j'ai besoin de leur amitié autant qu'ils en ont besoin. C'est dans de telles rencontres ordinaires avec nos voisins que nous rencontrons le Christ.

La devise personnelle du Bienheureux Frédéric, 'Chaque jour, fais un peu de bien' semble tout à fait banale pour un homme si extraordinaire.

Dieu, avec votre aide, l'ordinaire se transforme en extraordinaire. Sois avec nous comme nous te servons dans tes pauvres. Amen

Denise