Un stage non rémunéré est une forme de travail où un individu acquiert de l'expérience de travail dans des domaines pertinents pour le champ de travail dans lequel le stagiaire étudie pour un emploi futur. Bien que chaque province établisse la loi, les trois principales catégories sont les suivantes:

1. Le stage fait partie d'un programme d'études secondaires approuvé.
2. Le stage offre une formation pour certaines professions.
3. L'individu est considéré comme un «stagiaire» et répond aux conditions suivantes.
   1. La formation est similaire à celle qui est donnée dans une école professionnelle.
   2. La formation est au bénéfice du stagiaire.
   3. L'employeur tire peu, voire aucun avantage de l'activité du stagiaire pendant la formation.
   4. Votre formation ne prend pas le job de quelqu'un d'autre.
   5. Votre employeur ne vous promet pas d'emploi à la fin de la formation.
   6. On vous a dit que vous ne seriez pas payé pour votre temps.

Bien que tout cela sonne bien, il y a une véritable injustice liée aux stagiaires non rémunérés au Canada. Les stages non rémunérés peuvent bien fonctionner pour un étudiant issu d'une famille sans soucis financiers, mais pour les étudiants qui ont déjà du mal à couvrir leurs dépenses normales d'études collégiales ou universitaires, cette possibilité d'acquérir cette expérience peut être difficile. Les employeurs utilisent également des stagiaires non rémunérés pour économiser en payant certains travaux de base. Les entreprises peuvent également souffrir en utilisant des employés non rémunérés ou à bas salaire, car cela conduit souvent à la sous-réalisation du personnel qui a peu d'intérêt à l'importance de créer un caractère public positif pour l'entreprise. Il y a plusieurs raisons de préconiser des changements concernant les stagiaires non rémunérés ou l'élimination du poste. Nous avons des raisons évidentes de soutenir les actions concernant les stagiaires non rémunérés qui comprennent:

Pas de salaire soutient la pauvreté.
Positions non-rémunérés pour une recherche sur le Web, même simple, permet aux autres employés rémunérés de gagner du temps, ce qui obligerait les employeurs à embaucher plus de personnel.
Pas de salaire peut empêcher la possibilité de rembourser en temps opportun les prêts étudiants, ce qui peut entraîner un défaut de paiement et une mauvaise cote de crédit.
Pas de salaire met les gens à risque de crise financière puisqu'ils se voient refuser toute couverture de soins de santé offerte aux employés rémunérés.
Positions non-rémunérés n'offrent pas une formation réelle ou réelle au travail, mais plutôt une expérience de surveillance et d'expérience dans certains cas.
Il y a aussi un exemple de la façon dont un stage non rémunéré affecte un étudiant d'une famille financièrement stable par rapport à une famille à faible revenu. Veuillez lire la pièce jointe intitulée: Imagine Ça.

Qu'est ce que peut faire la SSVP?

Nous pouvons plaider en faveur de changements à la Loi sur les normes d'emploi au Canada en recueillant et en distribuant des renseignements qui s'appliquent à chaque province et en encourageant les mesures appropriées en contactant les gouvernements provinciaux tout en éduquant nos membres sur cette question. Si les stages non rémunérés restent, les stagiaires méritent d'être protégés contre le harcèlement sexuel, le contrôle des heures excessives, le droit de refuser un travail dangereux et éventuellement des prestations de santé. Bien sûr, il pourrait aussi y avoir des stages ou des apprentissages rémunérés plus disponibles.

Nous aimerions demander une motion du conseil d'administration national que le comité de justice sociale prenne les mesures appropriées énumérées ci-dessus qui peuvent fournir du matériel éducatif à nos membres avec une recommandation que nous soutenons les changements nécessaires.

Je tiens à remercier Mike Chomyshyn, de Kingsville, en Ontario, et président du Conseil particulier d'Essex East.

S'il vous plaît lire l'article ci-dessous intitulé: Imagine Ça.

Imagine Ça (Un scénario de stage non rémunéré)

Deux étudiants fréquentent l'Université York à Toronto; tous deux étudient le journalisme et tous deux sont en dernière année d'études. Les deux se débrouillent très bien et sont en tête de leurs classes avec des MPC très élevées. Les deux, bien sûr, espèrent une carrière dans une agence de presse canadienne renommée, et tous deux postulent pour le même poste dans plusieurs stations du réseau à Toronto. Ce sont parmi leurs similitudes; et maintenant pour leurs différences.

L'élève A a suivi des cours à York, a vécu dans un logement d'étudiants partagé à l'extérieur du campus et a financé ses études avec des emplois d'été passés dans sa résidence familiale à Dresden, en Ontario, et des prêts étudiants du RAFEO.

L'élève B a suivi des cours à York, a vécu dans un logement partagé pour étudiants hors campus et a financé ses études avec un emploi d'été passé du foyer familial de North York, en Ontario, et des prêts étudiants du RAFEO.

Ces deux étudiants ont la chance d'avoir l'occasion de travailler à la salle de rédaction de la télévision nationale CJJJ en tant que journalistes en formation. Les deux se voient offrir ces postes en tant que stagiaires non rémunérés.

L'élève B accepte le poste. Sortant de sa résidence étudiante, déménageant à la maison à North York, il se rend quotidiennement au travail en studio et espère que l'expérience l'aidera à trouver un poste rémunéré avec un autre réseau à la fin d'un stage de six mois. Heureusement, il n'aura pas à occuper un deuxième ou un troisième poste de stagiaire non rémunéré alors qu'il est toujours à la recherche d'un début de carrière..

L'étudiant A, cependant, doit refuser l'opportunité de travailler gratuitement au réseau CJJJ. Ses économies d'emplois d'été ont disparu depuis longtemps et les prêts du RAFEO qu'il a obtenus couvraient les frais de scolarité, les livres, le loyer et l'épicerie au cours des huit derniers mois (dernière année). Il n'y a pas de financement du RAFEO pour couvrir des mois supplémentaires de logement sans suivre les cours en tant qu'étudiant à temps plein. Sans une source de financement, il n'y a aucune possibilité de payer pour le logement et la nourriture et d'autres dépenses. Sans salaire pour le travail qu'il ferait, il n'y a aucune possibilité de payer pour le logement et la nourriture et d'autres dépenses. L'étudiant A n'a aucune possibilité d'accepter un stage non rémunéré à Toronto à ce stade de sa vie.

Alors, où est l'équité dans tout cela? N'est-il pas évident pour les employeurs que ce système ne soit pas un terrain de jeu pour tous les étudiants? Les employeurs s'en soucient-ils? Eh bien, nous devrions tous nous en soucier!

Proposé par
Jim Paddon